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Politic
25 juillet 2012

Laurent Fabuis, Ministre des affaires étrangères

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Nom : Fabuis

Prénom : Laurent

Parti Politique : Parti Socialiste

Fonction : Ministre des affaires étrangères depuis le 16 mai 2012

Bio : Laurent Fabuis est un homme politique français, né le 20 août 1946 à Paris. Il est membre du Parti socialiste, député,  premier adjoint au maire du Grand-Quevilly (Haute-Normandie) et président de l'agglomération de Rouen (Haute-Normandie). Le 16 mai 2012, il a été nommé ministre des affaires étrangères dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.Après son baccalauréat, Laurent Fabius s'inscrit en hypokhâgne, puis est admis à l'Ecole normale supérieure où il passe l'agrégation de Lettres. Parallèlement, il intègre l'Institut d'études politiques de Paris d'où il sort dans les trois premiers de sa promotion. Il devient alors auditeur au Conseil d'Etat. Peu après sa sortie de l'ENA, en 1974, Laurent Fabius adhère au Parti socialiste. Il est élu premier adjoint au maire du Grand-Quevilly en 1977, puis devient député de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime. En 1979, il devient directeur de cabinet de François Mitterrand. En 1981, à la suite de la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle d'avril-mai, il est nommé ministre du Budget et instaure l'Impôt sur les grandes fortunes (ancêtre de l'Impôt de solidarité sur la fortune).  En 1983, le ministre du budget plaide pour une application fidèle du programme de la gauche, mais se ravise très vite en se ralliant finalement au  "tournant de la rigueur"  voulu par le Premier ministre socialiste,  Pierre Mauroy. Laurent Fabius devient la même année ministre de l'Industrie et de la Recherche, puis ministre de la Modernisation industrielle à la tête duquel il entreprend de  grandes restructurations qui le fâchent avec le Parti communiste et la CGT.Laurent Fabius est nommé par François Mitterand Premier ministre le 17 juillet 1984 en remplacement de Pierre Mauroy. Il devient, à seulement 37 ans, le plus jeune Premier ministre de la République. Afin de maîtriser la dette de l'Etat ainsi que l'inflation, il poursuit la  "politique de la rigueur".   Le Premier ministre empiète parfois sur le domaine réservé du  président de la République : la diplomatie. En 1985, il dénonce l'apartheid en Afrique du Sud et obtient des sanctions au régime de Pretoria (embargo commercial, rappel de l'ambassadeur de France). Cette même année, il s'oppose à François Mitterrand qui invite le général Jaruzelski, chef de la République de Pologne, alors que ce dernier réprime la contestation du syndicat Solidarnosc. Enfin, Laurent Fabius dénonce les excès du régime cubain de Fidel Castro alors que les proches du  président sont régulièrement invités par le chef de l'Etat.Deux scandales entacheront son passage à l'hôtel Matignon. Le premier est celui du Rainbow Warrior. Un bateau de Greenpeace qui s'apprête à protester contre les essais nucléaires français, est coulé par les services secrets français. Une enquête reconnaît officiellement la responsabilité de la DGSE et de la France dans l'attentat. Le second scandale est celui dit de  "l'affaire du sang contaminé". Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. Laurent Fabius demande alors la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé.Laurent Fabius quitte Matignon le 20 mars 1986, suite à la défaite de la gauche aux législatives. Il retrouve son siège de député lors de ces mêmes élections. En 1988, il devient président de l'Assemblée nationale après la dissolution qui suit la réélection de François Mitterrand. A la fin des années 1980 et au début des années 1990, il s'engage dans une rivalité avec Lionel Jospin pour s'assurer le contrôle du Parti socialiste mais échoue à deux reprises en mai 1988 lorsque Pierre Mauroy l'emporte, et en 1990. Il est finalement élu premier secrétaire du Parti socialiste en janvier 1992 jusqu'au Congrès du Bourget qui suit la défaite de la gauche aux législatives de 1993.Laurent Fabius est élu maire du Grand-Quevilly en 1995 et obtient la même année la présidence du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. En 1997, il redevient président de l'Assemblée nationale suite à la victoire de la gauche plurielle aux législatives et la nomination de Lionel Jospin au poste de Premier ministre.   Le 27 mars 2000, il est nommé ministre de l'Economie, des Finances et d e  l'Industrie. A ce poste, il met en œuvre la deuxième phase de la réforme des 35 heures et tente de poursuivre la politique de réduction de la fiscalité menée depuis 1997.   Sa politique lui est immédiatement reprochée par ses adversaires plus à gauche, estimant qu'il sacrifie le social. Il reste en poste jusqu'à la défaite du candidat socialiste Lionel Jospin à l'élection présidentielle de 2002. Laurent Fabius devient le second de François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste réélu au Congrès de Dijon (2003). Au cours de l'année 2004, il devient le plus important responsable socialiste à s'opposer au traité établissant une Constitution pour l'Europe. Le 4 juin 2005,  après le "non" français au référendum, le Conseil national  du PS vote son exclusion ainsi que celle de ses « amis » des instances de direction du parti. Le Parti socialiste veut en effet clarifier sa ligne politique tout en prenant le risque de la division en interne et avec son électorat.Le 10 janvier 2006, Laurent Fabius se déclare candidat à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. Il arrive finalement en troisième position avec 18,66% des voix des militants. Il annonce alors très rapidement son soutien à Ségolène Royal, désignée candidate. En juin 2007, lors des élections législatives, il est réélu député de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime. Le 3 avril 2008, il prend la tête de la communauté d'agglomération de Rouen.En 2011, Laurent Fabius décide de ne pas se présenter à la primaire socialiste. Il soutient alors Martine Aubry, comme pour le poste de Premier secrétaire du PS en 2008. Mais, après la victoire de François Hollande, il se range, à l'instar de tous les ténors du parti, derrière le candidat investi, qu'il a pourtant vivement critiqué. Pendant la campagne face à Nicolas Sarkozy, il devient même son officieux conseiller diplomatique. Il effectue ainsi plusieurs voyages, notamment en Israël, dans les Territoires palestiniens, au Qatar et en Chine.

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